Jouer c’est du sérieux !

Fin mai, a eu lieu la journée internationale du jeu. L’objectif de cette manifestation est de « faire reconnaître l’activité ludique comme un outil d’apprentissage et de transmission du savoir », au-delà de la source de plaisir qu’elle constitue.

Plusieurs auteurs se sont intéressés de très près au jeu (Winnicott, Epstein, Filliozat, Piaget…) pour le définir, le classifier, le conceptualiser, comprendre ses effets. Ces recherches en sciences de l’éducation et en développement humain inscrivent le jeu comme une pratique essentielle dans le développement de l’enfant. C’est à travers lui que le jeune enfant développe ses compétences, accroît sa dextérité et la compréhension de son environnement. Au-delà des capacités techniques, ce sont aussi tous les aspects émotionnels, cognitifs et sociaux qui sont mobilisés grâce au jeu.

Le dictionnaire révèle d’emblée la diversité et la complexité du concept : une vingtaine de définitions co-existent. Le jeu est communément défini comme une « activité d’ordre physique ou mental, non imposée, ne visant à aucune fin utilitaire et à laquelle on s’adonne pour se divertir, en tirer un plaisir ». Son origine vient du mot latin « jocus » signifiant « plaisanterie » ou « badinage » et dont est issu le nom « jouet ».

Le jeu prend des formes très variées : libre, à règles, d’imitation, de cartes, de plateau, sur écran, seul, en groupe, avec ou sans matériel dédié… Il peut être décliné et utilisé à l’infini.

Même si les bienfaits du jeu en famille sont reconnus pour renforcer les liens parents-enfants, il peut être difficile pour certains parents de trouver leurs places, considérant que le jeu appartient au monde de l’enfance. Dans la sphère professionnelle, le jeu se concrétise par des animations dites participatives qui favorisent les dynamiques de groupes et les processus de décisions collectives. Les acteurs du Réseau Parentalité 35 ont d’ailleurs bien compris que le jeu constitue un outil formidable de travail, en tête-à-tête, en groupe, lors d’événements. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à s’en servir et à mobiliser les ludothèques et professionnels du jeu. Entre représentations et réalités, les possibilités offertes par le jeu sont multiples.

C’est donc à cette thématique que ce nouveau numéro de Parentem est consacré, bonne lecture !

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Revue PARENTEM n°64 « Le Jeu »